…en fonction de ses problèmes budgétaires, des circonstances ou des difficultés qu'il doit assumer par ailleurs. Il faut qu'il cesse d'être le pire des partenaires de la politique de la ville.
Parlez-nous aussi du maintien des effectifs des fonctionnaires de police dans les territoires, du maintien des services publics dans les quartiers ; parlez-nous concrètement de l'accompagnement de nos missions locales, qui se trouvent, petit à petit, en décalage avec l'action ; parlez-nous de la prévention de la délinquance, mais pas seulement en termes sécuritaires, car il y a aussi le travail quotidien, c'est-à-dire la lutte contre la toxicomanie ou encore les efforts accomplis pour l'insertion des familles. Tels sont les objectifs auxquels il faut que nous donnions un sens, en ne s'en tenant pas aux mots.
N'oublions pas, enfin, bien entendu, l'accompagnement périscolaire. Quand on voit que l'éducation nationale se retourne vers un maire pour lui dire qu'elle ne sait pas comment s'occuper d'un enfant de neuf ans et qu'elle lui demande de l'aide en attendant qu'une solution soit trouvée, où est la République, madame la secrétaire d'État ? Où est notre État ? Voilà les problèmes que nous devons assumer !
Aussi, je vous en supplie : acceptez d'affronter les autres membres du Gouvernement ! Si vous ne pouvez pas être comblée dans vos attentes, acceptez de les affronter pour aller jusqu'au bout de vos convictions.