…car un effort massif est engagé et il devra évidemment être poursuivi.
On ne peut pas admettre, par exemple, que, dans une commune, une partie du territoire ait été traitée – généralement de manière très convaincante –, alors qu'une autre ne l'a pas été. Laisser les choses en l'état, ce serait annihiler rapidement les efforts consentis jusqu'à présent. Il faudra donc poursuivre l'effort, mais celui-ci est réel et il a prouvé son efficacité.
Certaines administrations de l'État ont, au moins dans l'affichage de leurs priorités et dans la mise en oeuvre de leurs moyens, intégré la problématique des quartiers. Je veux saluer par exemple l'éducation nationale : même s'il y a beaucoup à dire sur la manière dont sont conduites les actions et sur le manque de souplesse des dispositifs, on y constate une vraie prise en compte des problématiques des quartiers. A contrario, il existe aussi – et il faut le déplorer – des administrations qui n'ont pas totalement reconnu la place que doivent avoir les quartiers.