Monsieur le Premier ministre, vous avez commenté nos propositions. Vous avez commencé par 2003. De ce point de vue, vous avez raison, monsieur le Premier ministre, mais je trouve votre lecture un peu courte. En 2003, n'étiez-vous pas, vous, le ministre de la réforme qui prétendait régler le problème des retraites jusqu'à 2020 ? (« Oui ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Alors, oui, monsieur le Premier ministre, si nous ne disons pas en 2010 ce que nous disions en 2003, c'est parce que, pendant sept ans, vous avez creusé suffisamment les déficits et les difficultés économiques (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP) pour qu'aujourd'hui nous soyons contraints, en tout état de cause, d'accepter l'idée que l'allongement de la durée de cotisations à quarante et un an et demi est effectivement irréversible !