La question centrale est en effet celle du partage des richesses produites dans notre pays. Tout le reste est artifice, balivernes et faux-semblants.
En réclamant une retraite par capitalisation, le MEDEF ne s'y trompe pas. Il faut dire que Laurence Parisot est une connaisseuse : en dix-huit mois de crise, les actionnaires du CAC 40 ont réussi l'exploit de faire passer de 42 à 56 % leur part sur les profits de leur entreprise. C'est autant d'argent qui aurait pu aller aux retraites !