Plus précisément, faire passer le remboursement de ces médicaments de 35 % à 15 % ou 20 % aurait abouti à une augmentation des cotisations de deux points.
Ce choix a été difficile à expliquer à nos adhérents. Il nous a fallu faire beaucoup d'efforts de communication, notamment au sein de la presse mutualiste, pour leur faire comprendre pourquoi nous ne remboursions plus ces médicaments. Nous leur avons dit que nous suivions en cela les avis de la Haute Autorité de santé.
Ce que l'on a pu faire pour les médicaments, à 15 %, ceux à vignette orange, n'est pas possible pour les médicaments à 35 %, à vignette bleue. En effet, les organismes d'assurance complémentaire ne connaissent que les pourcentages de remboursement et ne peuvent pas faire un tri entre les médicaments à service médical rendu insuffisant (SMRI) et à SMR important.