La PAJE concerne 90 % des familles, ce qui me semble être un bon résultat.
Mon « ministère de la vie », comme j'ai l'habitude de l'appeler car il est le plus transversal qui soit, s'occupe de la politique familiale sous l'angle des prestations, mais aussi de toutes les autres formes d'aides. À cet égard, je pense aux familles monoparentales et aux familles modestes, que le revenu de solidarité active va aider de manière supplémentaire dans leur vie quotidienne en majorant leurs revenus.
Faut-il aller plus loin en matière d'aides aux familles modestes ? C'est une de mes réflexions s'agissant des modes de garde dans les secteurs les plus défavorisés.
J'ai reçu M. Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi avec lequel je travaille afin d'aboutir à la signature d'une convention avec l'ensemble des CAF et des collectivités locales, dans le but de définir des modes d'accueil d'urgence en direction des familles modestes qui veulent faire garder leurs enfants lorsqu'elles se rendent à un entretien d'embauche ou sont en recherche d'emploi, et qui bénéficieraient par exemple de tarifs nettement inférieurs. La politique familiale, c'est aussi cela.
Plutôt que la modification de la PAJE stricto sensu, je vous propose donc des dispositifs multiples et complémentaires.