S'agissant de ces aspects géopolitiques, vous prêchez un converti : M. Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre, m'avait en effet confié, en 2004, la mission d'évaluer l'action de la France en faveur de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement dans le domaine de la santé. Je m'étais alors en particulier attaché à définir les moyens permettant au secteur français de la santé d'exercer dans le monde une forte influence, au-delà de la seule notion de diplomatie sanitaire.
Vous avez insisté sur la nécessité que les centres de recherche et de production des grands groupes internationaux soient présents sur le territoire français. Avez-vous des propositions concrètes à faire pour en renforcer l'attractivité ?