Monsieur le président de l'Assemblée nationale, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, ce débat, vous me permettrez de le dire très simplement, n'a pas grand-chose à voir avec la question de l'obstruction. (Rires et exclamations, puis applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
La raison est simple : il ne s'est jamais vu, sous la Ve République, que l'opposition ait pu, un jour, obstruer, d'une manière ou d'une autre, le vote et l'entrée en vigueur d'une loi décidée par un gouvernement et sa majorité.