Notre principale difficulté réside dans la visibilité de notre financement. Le pôle a un rôle de développement économique. L'activité de revente de services que nous essayons de mettre en place est vraiment accessoire. Il n'est pas possible à la fois d'animer un tissu de PME et de gagner de l'argent avec ce tissu. Même si nous atteignons 200 ou 300 membres, nous ne pourrons jamais financer une équipe de huit personnes avec les seuls services que nous vendons.
Le réseau des entreprises constitue le premier financeur du pôle. Celui-ci reçoit cependant aussi des financements d'une vingtaine de collectivités locales. Au début, chacun a contribué au lancement du pôle, mais l'État a prévenu que, dans trois ans, ses financements seraient réduits de moitié. Certains financements départementaux diminuent aussi. Ces évolutions sont dues, non au fait que l'équipe du pôle travaillerait mal, mais aux ressources. Pour y faire face, la solution consiste à augmenter le nombre des partenaires du pôle, mais la stratégie a ses limites. Si, tous les deux ou trois ans, le pôle est remis en cause, il ne pourra plus avoir de stratégie d'image à long terme.
Enfin, l'État ne doit pas se désengager du « Made in France », qui est un argument stratégique de vente pour nos PME.