Pour crédibiliser Cosmetic Valley, chacun de ses territoires doit développer une stratégie spécifique en ce qui concerne tant les réseaux que la recherche et la formation. Nous travaillons à les y aider. Il faut rendre cohérentes les formations existantes, notamment spécialisées, et développer leur caractère international.
Chaque territoire doit se sentir propriétaire d'une excellence particulière. Dans l'Eure, sont installés le département génie et conditionnement de l'emballage d'un IUT, des sociétés spécialisées dans l'emballage, qui offrent chacune de 2 000 à 3 000 emplois, et de très nombreux professionnels de l'injection plastique. Nous expliquons donc que l'Eure doit valoriser l'emballage comme domaine d'excellence particulier. À notre instigation, le département organise régulièrement un congrès spécifique sur les thèmes de l'emballage, du luxe et de la beauté. Ainsi est créé un lieu de rencontre et de visibilité particulière. Un groupe de travail que nous avons créé, doté d'un animateur, travaille aussi sur la prospective stratégique de ce secteur dans les cinq ou dix prochaines années et propose des voies d'adaptation (plateforme, formation, recherche…).
En Indre-et-Loire, nous mettons l'accent sur le sensoriel. Un congrès, organisé par nos soins, va se tenir bientôt. Nous avons élaboré un projet de plate-forme dans ce domaine. Dans le Loiret, nous travaillons à valoriser la formulation autour du cosmétique. Nous réfléchissons à la création d'un laboratoire spécifique. Depuis 1997, Chartres est le rendez-vous, sinon international, du moins européen, pour la réglementation. Les congrès sur ce thème y réunissent de 400 à 500 personnes.