En effet. Aujourd'hui, nous connaissons très mal les laboratoires. En les visitant, nous découvrons des richesses que nous ne soupçonnions pas.
La difficulté est de monter des projets associant des laboratoires et des PME. Ainsi, nous avons découvert le laboratoire « Gremi » qui travaille sur le plasma. Or, le plasma, c'est la capacité de produire des poudres, des décors innovants spécifiques, de créer des revêtements très particuliers. Nous avons donc décidé d'inciter de petites PME innovantes à travailler dans ce domaine. Cependant, le chiffre d'affaires de telles PME est de 300 000 euros par an. L'un des projets de recherche que nous avons lancés, pour recouvrir des tuyauteries, représente à lui seul plus de 1,5 million d'euros. Le coût d'un simple laboratoire est de 300 000 euros. Ces montants dépassent les capacités des entreprises de cette taille. Au bout d'un an, nous avons donc imaginé un montage où les laboratoires ne seraient pas financés par les entreprises, lesquelles n'interviendraient qu'ensuite.
À Versailles, j'ai découvert auprès d'un laboratoire travaillant dans le domaine de la résonance magnétique nucléaire que celle-ci pouvait permettre, grâce à l'analyse des cristaux d'une crème, de déterminer précisément où le produit avait été fabriqué, et donc s'il s'agissait ou non d'une contrefaçon.