Les officiers représentent 6 000 des 38 000 sapeurs-pompiers professionnels. La proportion paraît raisonnable.
En tant que directeur de l'ENSOSP, je n'ai pas d'avis institutionnel sur les gardes de 24 heures. Il est vrai que, dans une garde de 24 heures, la répartition des interventions est centrée sur la journée et que l'équipe de garde est généralement maintenue pendant la nuit. Une approche fondée sur un fractionnement de ces 24 heures paraîtrait plus intéressante, judicieuse et rationnelle en termes économiques et d'organisation. Cela dit, dans une journée, le temps consacré à la formation, y compris la formation à des activités physiques et sportives, est essentiel : c'est un outil pour créer la cohésion des groupes, s'entraîner à les conduire et se préparer à l'intervention. C'est fondamental, même si la diminution du régime de travail aboutit à ce que la gestion de sa condition physique est renvoyée plutôt au sapeur-pompier lui-même qu'à l'institution : la condition physique d'un sapeur-pompier ne s'obtient pas en 90 jours.