Ces études sont difficiles, longues et coûteuses. On ne peut pas s'attendre à des résultats immédiats, mais il est vraisemblable que des laboratoires traînent un peu les pieds en s'appuyant sur les difficultés qui se posent en termes de méthode. Serons-nous capables de discerner ceux qui ont effectivement des difficultés et ceux qui traînent les pieds ? Nous pensons qu'il faut prévoir un dispositif de sanctions. La question est de déterminer les critères qui permettront de décider de ces sanctions.
Néanmoins j'aurais tendance à dire que, plutôt que de sanctionner, il faudrait faire un gros effort d'anticipation pour régler le problème des études post AMM. Il faudrait aborder d'ores et déjà la question du médicament dans la vraie vie et celle de l'intérêt de santé publique.