Dans un cadre conventionnel on est aussi tenu par le rythme de ses partenaires. Les directeurs des caisses ont sans doute d'autres pistes, mais quand on a fait le choix, que je trouve positif, de la maîtrise médicalisée on est tenu d'avancer au rythme auquel on élabore les instruments. N'oublions pas que la maîtrise médicalisée a décollé à partir du moment où l'on a pu coder les médicaments.
Il n'est pas facile d'aller plus vite. Dans la mesure où les médecins sont les ordonnateurs, on peut certes essayer de réduire la pression des laboratoires, mais lorsque, en dépit des efforts en faveur de la maîtrise médicalisée, on constate que la croissance des prescriptions est forte, il est légitime que l'assureur récupère une partie du surcroît sur les laboratoires, sur les grossistes-répartiteurs et sur les pharmacies d'officine.