Je ne suis pas sûr que l'on puisse dire cela. On n'a pas, notamment pour l'hôpital, une visibilité suffisante et assez précoce pour pouvoir prendre position plus tôt. L'avis définitif comporte d'ailleurs un certain nombre de réserves et c'est un des points qui fait contentieux avec les médecins libéraux, qui considèrent que l'on connaît mieux les risques de dépassement de l'ONDAM liés à leur pratique et que l'on est plus flou en ce qui concerne l'hospitalisation. Cela a peut-être joué dans l'idée qu'il fallait attendre quelques semaines de plus, mais prendre position au mois de mars aurait sans doute été prématuré.