En Afghanistan, le choix de construire des installations en dur répond d'abord à la volonté d'assurer la sécurité de nos troupes. De surcroît, cela nous permettra en effet de céder aux autorités locales des infrastructures pérennes à l'issue de notre mission.
Lors de ma première visite au Liban, j'ai été scandalisé par les conditions dans lesquelles nos soldats étaient hébergés. Depuis 1978, ils vivaient sous la tente et dans la poussière, alors que, cent mètres plus loin, les Qatarotes bénéficiaient de modules climatisés. À ma demande, le chef d'état-major a fait réaliser les travaux d'aménagement nécessaires.
En général, au départ de nos troupes, nous cédons les modules préfabriqués. Le problème, au Tchad, est que l'ONU refuse de verser la somme demandée.