Pour assurer l'hébergement de nos militaires en opérations extérieures, il existe actuellement trois possibilités : la tente, le module préfabriqué du type Corimec ou Algeco, et la construction en dur.
À Abéché, lors de la relève de l'EUFOR par la MINURCAT, l'ONU a refusé de racheter pour une trentaine de millions d'euros les installations du camp des Étoiles. Les préfabriqués auraient-ils vocation à être démontés et rapatriés à l'issue des opérations extérieures ? Cela semble impraticable pour des raisons de coût.
Nous avons donc été favorablement impressionnés par les bâtiments en dur construits sur la base opérationnelle avancée de Tora, en Afghanistan. Les réalisations de ce type supposent une dépense initiale élevée, mais elles permettent d'assurer une meilleure protection des troupes, de donner du travail aux entreprises locales et, à l'issue de la période de stationnement de nos troupes, de laisser les bâtiments à la disposition de l'armée nationale ou de leur donner une affectation civile.
Quelle est votre stratégie dans ce domaine, Monsieur le ministre ?