La politique de décroisement des activités du Louvre et de la RMN date de moins de dix ans. Encore tout récemment, le directeur des musées de France était aussi président de la RMN. La véritable question, c'est de savoir ce qu'on va faire, dans un paysage muséal inachevé, d'établissements aussi importants que Cluny ou Écouen. Au regard de cette question, celle de la RMN est secondaire.
Il est évident que la mutualisation de certains services peut être bénéfique pour les musées qui n'ont pas atteint une dimension suffisante pour être des établissements publics. Ce n'est pas le cas du Louvre. Il faut clarifier ce point une fois pour toutes.