On pourrait croire que des modes d'accueil assouplis seraient dégradés, mais il s'agit de modes d'accueil adaptés à des situations locales et à des configurations familiales. C'est bien la diversité, ce sont bien les complémentarités qui sont recherchées.
On a dit que les accueils collectifs sont plus coûteux pour la société, en particulier pour les collectivités. Peut-être certains enfants coûtent-ils plus cher à accueillir que d'autres parce qu'ils nécessitent certaines attentions et sans doute faut-il un adulte pour huit enfants qui marchent et un pour cinq qui ne marchent pas. Il y a donc bien une complémentarité en fonction des publics concernés.
S'agissant des espaces passerelles – ce que nous appelons les « classes passerelles » –, je ne suis pas le mieux placé pour vous répondre, l'Éducation nationale ayant également suivi ces dossiers. Pour ma part, je les raccroche aux jardins d'enfants – ce qui me permet d'introduire la notion de « jardins d'éveil » –, car nous sommes là dans une logique de structure intermédiaire entre la garde du jeune enfant et la maternelle. Notre pays compte 192 jardins d'enfants.