Je m'associe à l'hommage rendu par M. Bordry à M. de Ceaurriz pour la qualité du travail de celui-ci et le grand courage dont il a fait preuve dans son combat contre le dopage. J'étends cet hommage à M. Bordry lui-même et à l'ensemble des personnels de l'Agence et du laboratoire de Châtenay-Malabry.
Je me réjouis, madame la présidente, que vous envisagiez d'organiser une autre table ronde. Il me semble en effet très important d'entendre les sportives et les sportifs ainsi que leurs associations et syndicats à la fois sur la prévention, le calendrier sportif et le rôle des antennes médicales de prévention du dopage.
Le comité national olympique et sportif français – CNOSF – est-il toujours partie prenante dans la lutte antidopage ou sentez-vous qu'il y a une banalisation de cette lutte au sein du mouvement sportif ?
La délégation de service public n'a été supprimée qu'une seule fois : à la fédération d'haltérophilie, que nous avons été obligés de reconstruire entièrement ensuite. Mais il faut reconnaître qu'il faut continuellement rappeler aux fédérations qu'elles sont porteuses d'une mission de service public, notamment en matière de santé des sportives et des sportifs.
L'indépendance de l'AFLD vis-à-vis à la fois du monde politique et du monde sportif est essentielle. Ministre des sports au moment où c'est lui qui était chargé de prononcer les sanctions, j'ai connu ce que voulait dire le mot « pressions ». L'indépendance passe, comme vous l'avez souligné, monsieur Bordry, par un budget pérenne et des moyens publics. Pouvez-vous nous donner un ordre de grandeur du budget qui pourrait permettre à l'Agence de se déployer complètement ?
Vous vous êtes félicité de la bonne entente qui régnait entre l'AFLD et l'AMA. Comment va-t-elle se concrétiser dans le déroulement du Tour de France 2010 ?
Sans revenir sur ce qui s'est passé à Tignes en 1998, quelles dispositions sont prises à la fois pour l'entraînement de nos joueurs en France et pour la lutte antidopage pendant la Coupe du Monde en Afrique-du-Sud qui va débuter dans quelques jours ?
Enfin, quelle action est menée par l'Agence et le ministère des sports en direction de l'AMA pour faire évoluer la liste des produits interdits et, notamment, son mode d'élaboration ?