Je vous remercie, madame la présidente, d'avoir organisé cette table ronde. Il sera également important, comme vous l'avez suggéré, d'entendre des représentants du mouvement sportif français sur ce sujet.
Je remercie M. Pierre Bordry pour la lutte qu'il mène, contre vents et marées, depuis 2006 et pour le rôle moteur joué par son agence sur le plan international.
Je relaie son souhait que l'AFLD soit dotée de ressources pérennes car les péripéties de cette année autour de son financement nous ont inquiétés. Il ne faudrait pas que 2010 soit l'année d'un renoncement national en matière de lutte antidopage. Dans le cadre de l'examen du projet de loi HPST, le rapporteur M. Rolland a dû déposer un amendement s'opposant à ce que, au moyen d'un autre amendement, le gouvernement légifére davantage par ordonnance, ce qui aurait enlevé une bonne partie de l'autonomie de l'AFLD. Alors que la crédibilité de l'Agence a été publiquement remise en cause par le président de l'UCI le week-end dernier à Montréal, j'aimerais avoir des assurances sur la position du Gouvernement.
Quelle est la place du GPS, c'est-à-dire de la localisation des sportifs par le système d'administration et de gestion anti-dopage, dit logiciel ADAMS, dans l'ensemble des procédures de l'Agence ?
Que pensez-vous du nouveau standard pour la procédure d'autorisation d'utilisation à des fins thérapeutiques (AUT) ? On sait que c'est un biais largement utilisé par les sportifs qui se dopent.
Selon M. Jarrige, le ministère des sports coordonne les activités de recherche dans le domaine du dopage. Quels sont les rôles respectifs du ministère et du laboratoire de Châtenay-Malabry en matière de recherche à la fois sur les techniques d'analyse et de dépistage et sur les conséquences des pratiques sportives de haut niveau sur le corps humain ?
À quelles obligations de formation sont tenus les médecins, les cadres fédéraux, les entraîneurs et même les jeunes dans les pôles ? Ces obligations sont-elles respectées ?
Combien existe-t-il d'antennes médicales de prévention du dopage ? Quel bilan faites-vous de leur fonctionnement ?
Comment s'applique le droit du travail français vis-à-vis des sportifs étrangers qui viennent exercer leur activité professionnelle en France ?
La procédure actuelle permet-elle d'aller jusqu'au bout du dispositif de sanction ou considère-t-on que, pour des raisons supérieures, les contrôles positifs peuvent faire l'objet d'un « classement vertical » ?