Oui, principalement. Le droit d'entrée dans l'aéronautique est très lourd, étant donné que l'on doit pouvoir suivre des cadences de production de 450 à 480 avions par an, comme cela a été le cas en 2008.
Nous avons en revanche travaillé dans deux autres axes.
D'abord en matière de restructuration (la taille moyenne des entreprises en Aquitaine est de 23 personnes et d'un peu plus de 40 en Midi-Pyrénées) afin de permettre à des entreprises trop petites pour affronter sereinement l'avenir de se regrouper et d'atteindre des tailles plus critiques.
Ensuite, en matière d'actions collectives, nous avons par exemple mené une formation en direction de plus de vingt entreprises sur l'usinage des composites à grande vitesse, formation qu'elles n'auraient pas pu se payer individuellement. Nous avons également essayé de les regrouper dans des « fausses coopératives » pour mutualiser les achats et accéder ainsi au juste prix.