Ce fut un travail prospectif et « prototypaire » qui a abouti assez rapidement, en une année, à un tableau de bord commun, malgré quelques réticences quant au partage des données. Chacun en possède un peu, qu'il doit mettre en commun pour qu'on puisse y voir clair quand on mène une action. Pour l'infarctus du myocarde, nous établissons des registres avec le service d'aide médicale d'urgence (SAMU), les cardiologues et d'autres. Tout dépend du sujet.
Jusqu'à présent, on manquait de données et on ne savait pas quel était l'impact des mesures. Aujourd'hui, chaque fois qu'une action est menée, la HAS cherche à en mesurer l'impact. Pour les ALD et le suivi des listes, c'est avec les caisses d'assurance maladie qu'on pourra apprécier cet impact.