J'en ai parlé avec les dirigeants de ces deux groupes. Développer des activités avec les Californiens n'était pas pour eux une priorité. Le pôle le fait parce qu'il y a sans doute des marchés pour un certain nombre d'entreprises, qui ne sont pas de leur niveau. Il fallait les intéresser à ce projet. Nous y sommes parvenus et nous verrons bien ce qui en sortira.
Nous faisons aussi du travail plus courant. En particulier, un travail d'écoute, pour savoir ce qu'ils veulent faire, par exemple en allant au Pôle Mer en Bretagne. Quelles priorités stratégiques se fixent-ils ? Avec quels moyens ? Connaissent-ils les différents réseaux ? Nous vivons dans des mondes cloisonnés et il n'est pas sûr que les réseaux de contact des dirigeants des grands groupes coïncident totalement avec les nôtres. D'ailleurs, en tant que président du Club des ambassadeurs, je constate que les entreprises ont d'autres contacts. C'est une autre mise en perspective.
À mon avis, un pôle peut apporter beaucoup à des entreprises qui ne sont pas au même niveau, en leur donnant simplement des idées, des ouvertures et des éléments de carnet d'adresses leur permettant de s'approprier des marchés ou de les attaquer. Je pense à Cosmetic Valley.