Monsieur le président, nous sommes dans une parfaite hypocrisie. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il y a quelques instants, le président Warsmann a objecté que ma lecture de l'article 45 – « Tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu'il présente un lien même indirect avec le texte déposé ou transmis » – ne s'appliquait qu'à compter du 1er mars. Or il vient de nous affirmer que, de toute façon, à l'avenir, il ferait tout pour empêcher la discussion du type d'amendements que nous avons déposés.
On s'engage actuellement sur une voie extrêmement dangereuse. C'est pourquoi, monsieur le président, je vous demande, avant de poursuivre nos travaux, une suspension de séance pour réunir mon groupe. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)