Je suis parfaitement d'accord avec ce qui vient d'être dit. Je rappelle que la qualité et l'accessibilité des soins à l'hôpital se réfèrent d'abord à la démographie professionnelle. François Aubart a eu raison de souligner le rôle des infirmières. Le déficit des effectifs médicaux se réfère à l'attractivité des carrières médicales à l'hôpital, qui repose sur la responsabilité des praticiens, l'initiative et la promesse d'un parcours professionnel exaltant. Nous sommes issus de spécialités différentes, mais chacun d'entre nous reconnaît qu'il exerce un métier passionnant. Il faut qu'il le reste, et l'attractivité de notre métier passe par l'indépendance professionnelle et les capacités d'initiative. Pour assurer la qualité des soins et la cohérence des pratiques, il faut médicaliser la décision. C'est incontournable.
L'attractivité de la carrière médicale à l'hôpital public repose également sur des conditions de rémunération attractives. Cette attractivité doit être renforcée, ou tout au moins préservée.