Ce n'est pas mon sentiment, en effet. Il faut comparer ce qui est comparable, tant sur le plan des établissements que sur celui des activités, et pour cela il faut des analyses plus précises.
Je voudrais enfin évoquer les difficultés de la psychiatrie. Depuis une dizaine d'années, le nombre de lits psychiatriques a été divisé par deux. Aujourd'hui, leur taux d'occupation est proche de 100 %, et la proposition de créer des établissements médico-sociaux spécifiques, un moment évoquée, est finalement restée lettre morte. Cela pose des problèmes de prise en charge, et des personnes relevant de la psychiatrie se retrouvent « dans la nature ». Il s'agit là d'un problème de santé publique, même si les personnels hospitaliers n'en supportent pas directement la charge.