Une remarque sur nos drones, que nous utilisons à des fins tactiques, alors que l'armée de l'air les met en oeuvre au niveau opératif, ils dépassent nos attentes.
Les deux types de véhicules légers sont les véhicules blindés légers (VBL), qui ont été surblindés, et les véhicules de l'avant blindé (VAB) qui ont été revalorisés et surblindés. En outre, nous remplaçons sur 60 VAB les tourelleaux anciens qui forcent à une exposition du servant de l'arme, par des tourelleaux téléopérés depuis l'intérieur du véhicule.
Par ailleurs, la logistique du bataillon déployé dans la Kapisa a été réalisée par de petites équipes intégrées sous VAB. D'autres véhicules équipent nos forces en Afghanistan, comme des camions blindés. De plus, des kits de blindage jouant le rôle de « peau blindée » sont utilisés pour recouvrir les parties où se trouvent les équipages de ces camions.
Aujourd'hui, il n'y a pas de véhicule s'engageant à l'extérieur d'une base avancée FOB (Forward Operating Base), qui n'ait été revalorisé en matière de protection balistique.
Par ailleurs, il faut distinguer les dispositifs de protection passifs (blindage par plaques) et les protections actives (par brouilleur). L'armée de terre détient 356 brouilleurs pour les VAB plus 90 pour les VBL, dont respectivement 325 et 74 sont opérationnels. La différence s'explique par la nécessité de recalage mensuel, avec achats de filtres, destinés à assurer une compatibilité avec l'utilisation des postes radio.