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Intervention de général Bertrand Clément-Bollée

Réunion du 30 avril 2009 à 9h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

général Bertrand Clément-Bollée :

Des vagues d'achat ont pu avoir lieu récemment en Afghanistan à l'occasion de la montée en puissance du dispositif des OMLT, militaires placés dans des formations afghanes. L'isolement de ces personnels a pu amplifier le phénomène d'achats individuels.

D'ailleurs, il est vrai qu'au début du programme OMLT, il n'y avait pas de lunettes pare-éclats dans les équipements de l'armée de terre. Sur la base des demandes du terrain, des achats ont été faits : 2 167 masques balistiques, ce qui a permis d'équiper tous nos personnels ; 1 968 lunettes de combat envoyées récemment. L'armée de terre fournit à ses soldats tous les équipements qui contribuent à l'efficacité opérationnelle, ce qui n'empêche pas des achats supplémentaires à titre individuel.

S'agissant des gilets pare-balles, les personnels, sur les théâtres d'opérations extérieures, ont d'abord été tous équipés d'un gilet S3, d'un coût unitaire de 950 euros, conçu pour les gardes statiques et la protection contre les snipers en Bosnie, avec une bonne protection du cou et du bas du corps. D'autres types de gilets, dits « de classe 4 », mieux adaptés aux situations de combat et d'assaut et d'un coût unitaire de 3 200 euros, ont d'abord équipé les forces spéciales. Tout le personnel en Afghanistan en est aujourd'hui équipé. Il en sera de même, sous peu, au Liban compte tenu de ce qui s'est passé à Gaza. Résistant aux balles blindées les plus courantes et gênant moins les mouvements, les gilets de classe 4 ont toutefois l'inconvénient d'offrir une protection moins étendue que ceux de classe 3.

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