Si le travail des DAM se médicalise – ce qui est souhaitable –, il faudra certifier leur réseau et exiger des formations équivalentes à celles dispensées par l'industrie pharmaceutique à travers les diplômes de visiteur médical. Des contacts informels existent déjà : la CNAMTS soumet certains documents à l'HAS et tient compte de ses avis. Il faut maintenant formaliser ces habitudes.
Par ailleurs, puisque nous proposons que l'HAS aille plus loin dans la politique de promotion du bon usage, il faut aussi qu'elle puisse recourir à l'outil le plus efficace pour faire passer un message auprès du médecin : la visite en face-à-face. Nous avons donc suggéré que l'HAS perçoive un budget afin de lancer des campagnes de visites médicales. Pour ne pas l'enfermer dans une relation avec la CNAMTS, nous recommandons qu'elle puisse passer des appels d'offres en direction de prestataires de l'industrie pharmaceutique. Si le réseau est subordonné à un double pilotage, cela ne marchera pas, tout le monde le sait.