Des études ont été réalisées afin de déterminer quels sont les freins à la prévention en médecine générale. Le facteur principal, bien compréhensible, est le manque de temps. On peut d'ailleurs s'interroger pour savoir si, telle qu'elle est actuellement conçue, la consultation est adaptée à la pratique de la prévention. Des évolutions positives ont tout de même lieu. Un programme d'accompagnement des patients diabétiques a par exemple été mis en place avec l'assurance maladie.
Autre problème fondamental : l'isolement des pratiques en médecine générale. Sans doute pourrait-on s'inspirer des exemples étrangers tels que les groupes de pairs.
Enfin, il faudrait remédier à la surabondance d'informations qui empêche les médecins de se repérer correctement.