Sans doute faut-il revoir la formation des professionnels de santé afin qu'ils ne prescrivent pas systématiquement à chaque consultation, je pense notamment à une formation à l'écoute et à la gestion de la relation avec le patient.
Quid, par ailleurs, de la coopération interprofessionnelle ? Le médecin doit bénéficier des appuis qui s'imposent dans l'accompagnement de ses patients – que l'on songe par exemple aux maisons de santé. Une expérience est actuellement menée en Poitou-Charentes où des médecins généralistes travaillent avec des infirmières de santé publique. On peut également songer au rôle des pharmaciens. La réorganisation des pratiques permettra peut-être d'améliorer la situation, le bon usage des médicaments supposant une politique globale.