Si nous souhaitons instituer des visiteurs médicaux publics, c'est aussi parce que les médecins apprécient de recevoir des visiteurs. L'enquête de la HAS fait ressortir un plébiscite (environ 90 %) en faveur de ces visites, alors même que seuls 26 % des médecins interrogés considèrent comme objective l'information délivrée. Ils sont sensibles à ce qu'on leur apporte de l'information mais l'information objective publique emprunte à l'heure actuelle des canaux inadaptés à leurs besoins.