La commission de la qualité de l'information médicale de la Haute Autorité de santé, dont je fais partie, travaille sur ces sujets, puisque la loi dispose que la HAS devra certifier les sites Internet consacrés à la santé. S'il est impossible de certifier un site en particulier, il est au moins possible de valider des procédures permettant au patient de se faire une idée de l'endroit où il met les pieds : qui finance le site, qui délivre l'information, d'où l'information provient-elle, de quand date-t-elle ? La HAS s'oriente donc vers un dispositif de certification des procédures, afin de dissuader le patient de consulter le site si celui-ci ne répond pas à une série de critères. Le travail sur ce sujet touche à sa fin. Il conviendra d'assurer sa diffusion auprès du public car c'est une approche qui permettra de limiter les dégâts tout en se préservant de la tentation irréaliste de régenter le Web.