L'État doit avoir un rôle déterminant dans la poursuite du processus puisqu'il en est à l'origine, même si certaines régions avaient déjà une politique active en matière de réseaux d'entreprises ; les collectivités territoriales considèrent qu'il doit continuer à participer largement au financement de la gouvernance et des projets de recherche. Les entreprises elles-mêmes le demandent : qu'il s'agisse d'un pôle de compétitivité, d'un SPL ou d'un autre réseau d'entreprises, il y a toujours une demande de labellisation par l'État.
Cela n'implique pas une démarche dirigiste : les pôles de compétitivité ne sont pas des services administratifs placés dans un cadre hiérarchique. L'État, qui s'efforce de jouer un rôle stratégique, se met d'accord avec les pôles et les collectivités régionales sur un contrat d'objectifs.