Nous sommes là pour proposer des solutions : on ne peut se contenter d'évoquer les difficultés administratives ou le manque de place sur une feuille ; sinon, rien ne changera, et la dépense continuera d'augmenter !
Nos concitoyens s'intéressent à ce qu'on veut bien leur dire ; si on continue à leur cacher les choses, ils ne demanderont jamais rien ! Notre responsabilité, à nous, politiques, est de défendre l'intérêt général contre les excès du corporatisme – sinon, celui-ci gagnera toujours.
Cela passe d'abord par l'information du contribuable, puis par une mesure fiscale spécifique, se traduisant par une diminution équivalente sur le budget du conseil général. Si nous affirmons que cela est matériellement impossible, notre mission d'évaluation et de contrôle s'achèvera sans aucun résultat, et nous serons responsables du maintien de la croissance des dépenses.
Il est inacceptable que des personnes qui ne travaillent que 95 jours par an jouissent d'une image si favorable, essentiellement bâtie sur les interventions incendie, soit moins de 10 % du total, et plus particulièrement sur les interventions sur feux de forêt, qui ne représentent que 1 % de l'ensemble. Nous devons dire la vérité à nos concitoyens !