Je souhaite que cela soit possible, mais je n'en ai pas les moyens. La « fuite de prescription hors du répertoire » n'est pas due à la mauvaise volonté des médecins et il faut bien par ailleurs que les laboratoires d'innovation promeuvent de nouvelles molécules. Il s'agit bien plutôt d'une responsabilité collectivité : que voulons-nous ?
En outre, la promotion du maintien de la prescription des standards thérapeutiques doit s'accompagner d'une réflexion sur leur nature que l'AFSSAPS et la HAS peuvent fort bien mener en indiquant ce que doit être, par exemple, l'utilisation de la première génération de statines par rapport à la deuxième. Enfin, à force de vouloir faire trop d'économies, il ne faut évidemment pas priver les patients des bénéfices thérapeutiques de l'innovation.