Nous avons surtout gagné du temps. Comme beaucoup d'établissements publics, la Fondation avait mal anticipé l'impact de la T2A sur son chiffre d'affaires, qui bouleverse l'importance relative de certains métiers au sein de l'hôpital. Avec la T2A, la facturation est devenue un métier phare et il a fallu faire en six mois ce que les autres ont eu six ans pour préparer. Les choses se sont plutôt bien passées. L'atmosphère était anxiogène, mais chacun a compris qu'il n'était pas visé en particulier et qu'il avait sa pierre à apporter à l'édifice. Parallèlement, nous avons entrepris un important travail de communication interne. L'amélioration qualitative et quantitative du codage a permis de récupérer plus de 10 % du chiffre d'affaires T2A, soit 450 000 euros. La culture du service public hospitalier faisait que certains services n'étaient jamais facturés. Le circuit du patient n'était pas organisé autour de la facturation.