Six mois. Pour soixante-quinze services, c'est une performance ! Nous avons mené une politique très volontariste pour y parvenir. Ce fut même la priorité, dans le cadre de notre démarche de retour à l'équilibre financier. Avant même de faire des économies, encore faut-il que les recettes entrent dans les caisses par rapport à l'activité réellement réalisée. Nous avons mobilisé la communauté médicale. Le président de la commission médicale d'établissement s'est également investi. Nous avons mis sur intranet un palmarès mensuel systématique du retard du codage. Nous avons mobilisé le département d'information médicale pour le recentrer sur son métier, qui est plutôt l'analyse qualitative, le conseil et l'aide aux services, que la saisie des actes.
Nous avons mis à disposition des praticiens des outils pour que ce codage prenne le moins de temps possible, même si cela reste pour eux une charge de travail. Au début, il y a eu une certaine résistance de leur part mais au fur et à mesure, l'enjeu a été compris par l'ensemble de la communauté médicale. Aujourd'hui, la qualité et le délai du codage se sont nettement améliorés.