Comme d'autres établissements, nous nous sommes engagés sur ce terrain avec la Mission nationale d'expertise et d'audit hospitalier. Les temps d'attente, qui étaient en moyenne de trois heures et pouvaient atteindre sept à huit heures l'été du fait de l'afflux saisonnier, n'ont pas diminué, mais l'activité a augmenté – de 4 % cette année. Les locaux, conçus pour 15 000 passages, en reçoivent 25 000, ce qui pose d'énormes problèmes. Nous ne manquons pas de médecins ni d'infirmières, mais de boxes pour recevoir correctement les patients.
Nous avons pris des mesures en aval pour que les urgentistes puissent joindre plus facilement les spécialistes et savoir en temps réel quels sont les lits disponibles dans les différents services. J'espère par ailleurs que nous sommes parvenus à convaincre toute l'équipe du bien-fondé de la création d'une filière rapide et que celle-ci pourra être mise en place dès l'année prochaine, permettant de distinguer les flux de patients en fonction de leurs problèmes et de gagner du temps.