Nous avons pris le parti de responsabiliser les médecins, qui saisissent eux-mêmes les codes des actes qu'ils produisent. De fait, le département de l'information médicale ne doit pas se substituer aux médecins. Quant à notre facturation, elle n'accuse pas de retards, sinon pour les urgences de cet été – mais nous nous employons à revoir ce processus.
Le suivi de la gestion s'appuie sur des tableaux de bord mensuels, qui permettent de suivre la valorisation des recettes par service et les durées de séjour – qui sont un facteur déterminant pour les recettes –, ainsi que les dépenses et l'absentéisme. Nous ne disposons pas encore d'une comptabilité analytique pleinement opérationnelle, mais nous avons une bonne appréhension des coûts. Pour les services administratifs, logistiques et médico-techniques, nous adhérons à la base de données d'Angers, qui permet de comparer les coûts de ces services avec ceux d'une centaine d'établissements. Pour les services cliniques, nous ne disposons pas d'une comptabilité analytique permettant de déterminer les coûts par séjour, mais nous y parviendrons certainement.
Nous avons commencé par mettre en place divers autres outils, comme des tableaux de bord généraux et par pôle, afin que chaque responsable de pôle puisse suivre la réalisation de ses objectifs d'activité et de qualité. De nombreux indicateurs permettent des comparaisons à l'échelle nationale et nous connaissons exactement le niveau de productivité de nos services cliniques, en termes de durée moyenne de séjour (DMS) ou de productivité par médecin ou soignant. Nous avons identifié les quelques services qui présentent des durées de séjour élevées. Ces indicateurs permettent de suivre les écarts en termes de durée de séjour et de valorisation de recettes, et de rectifier le tir avec les médecins.