Je ne peux pourtant que répéter qu'il s'agit là d'un sujet qu'il appartient aux pouvoirs publics de trancher.
Pour revenir aux versements nets des ménages, je puis faire état d'une statistique de l'OCDE quelque peu ancienne – mais la situation n'a pu se déformer beaucoup avec le temps. Selon cette étude, le reste à charge des ménages se situerait entre 9 et 10 % en France, à 9 % aux Pays-Bas et à 11 % en Allemagne, avant d'augmenter rapidement pour atteindre, par exemple, 23 % en Italie et 24 % en Espagne. Au Royaume-Uni, le reste à charge est bas, mais le système est radicalement différent, avec des dépenses de santé qui y sont beaucoup plus faibles ce qui présente de nombreux inconvénients pour les malades.