Effectivement, peu d'acteurs sont présents dans le secteur des sciences du vivant. Nous avons évoqué tout à l'heure la durée de vie de nos investissements. La version optimiste est que nous investissons pour quatre à six ans ; la réalité est que nous restons plus longtemps que nous ne l'anticipons. Malgré tout, une différence existe entre les fonds qui lèvent des capitaux auprès du grand public pour une durée initiale de vie de sept à huit ans, et les fonds des institutionnels. Les FCPR sont des fonds de dix ans plus deux, voire de douze ans plus deux. Il faut des fonds d'une telle durée pour investir dans les sciences du vivant et dans les technologies de l'information.
Pour revenir au problème de la sélection des projets dans les pôles de compétitivité, je précise que nous ne sommes pas invités à la réflexion.