Le WebMédecin a un intérêt tant économique que de santé publique. Il illustre bien les progrès à réaliser dans le domaine des nouvelles technologies. Les expérimentations ont été difficiles à mettre en place. Dans le même ordre d'idées, chacun d'entre nous se souvient du débat sur le dossier médical personnalisé. Il faudrait également s'interroger sur la capacité de connexion des LAP avec le WebMédecin.
Notre pays n'a pas encore franchi le pas avec suffisamment de volontarisme en direction de ces nouvelles technologies. Cela est dû à des freins culturels. Le rôle joué par la Commission nationale de l'informatique et des libertés – la CNIL, si respectable soit-elle, doit être pris en considération. On peut enfin s'interroger sur l'appétence des soignants eux-mêmes pour les nouvelles technologies. Mais les citoyens, parce qu'ils sont de plus en plus familiers de ces nouvelles technologies, contribueront vraisemblablement à les faire bouger.
Certes, monsieur le président, je ne réponds pas précisément à votre question …