Que, par deux fois, vous ayez engagé des centaines de milliards d'euros en cédant à leur chantage ? Que, par deux fois, c'est à ceux qui travaillent que vous allez demander de payer l'addition pour ceux qui continuent à s'engraisser en spéculant ?
Oui, à l'heure des comptes, qui pourra comprendre que vous ayez sacrifié emplois, pouvoir d'achat, protection sociale, retraites, services publics, pour venir au secours, avec l'argent public, de ceux qui nous ont plongés dans la crise ?
Oui, il y a une nouvelle Bastille à prendre, celle des marchés financiers et du capitalisme !
Le temps est venu de faire le choix des hommes et du travail, et non plus celui des privilégiés et de la spéculation.
Il faut aujourd'hui fermer momentanément les places boursières, supprimer les paradis fiscaux, taxer les transactions financières, plafonner les rémunérations du capital, établir une échelle des revenus décente et juste, créer un pôle public bancaire en France et en Europe pour empêcher la spéculation et orienter le crédit vers l'emploi et la formation, taxer les revenus du capital à la même hauteur que ceux du travail pour financer les retraites, s'attaquer à ce fléau humain qu'est le dumping fiscal, salarial et social, et briser une concurrence qui tourne au délire.
Êtes-vous prêt à organiser un vrai débat sur ces questions, et pas un lundi soir, à la sauvette ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)