Selon la logique de Kyoto et du GIEC, il convient de fixer un plafond de température, en déduire une concentration de CO2 et des plafonnements. C'est ce qui a conduit au développement des marchés de droits, faute d'avoir pu instaurer une taxe. On en revient toujours à la volonté politique.
Sur un plan théorique, je partage votre avis, la taxe carbone serait une meilleure solution. Mais est-elle réaliste après ce qu'on a vu à Copenhague ? L'échec de cette conférence tient-il au mécanisme lui-même ou à un manque de volonté politique ? En attendant, est-il préférable de conserver, faute de mieux, cet embryon de régulation de régulation que sont les marchés cap and trade ou compromettent-ils l'avènement de la taxe carbone ?
Pourquoi la Chine et l'Inde accepteraient-elles plus facilement une taxe mondiale qu'un plafond mondial ? En quoi y gagneraient-elles ? La pollution en Chine est-elle suffisante pour la dissuader d'utiliser son charbon ? Sinon, mieux vaut continuer à travailler le stockage du carbone, pour limiter les dégâts.
Enfin, quel est selon vous l'avenir du transport aérien dans ces conditions ?