Vous nous avez dit que le PIB de la République hellénique s'élevait à 240 milliards d'euros. À quelle part de ce montant peut-on évaluer le poids de l'économie grise ? L'État sera-t-il, à terme, en mesure de taxer cette économie de façon à augmenter ses recettes ?
Par ailleurs, je vous trouve assez optimiste en ce qui concerne la situation politique. Les Grecs sont d'abord des Méditerranéens : tant que l'on s'en tient aux déclarations, tout va bien, mais qu'en sera-t-il quand les mesures d'austérité seront vraiment appliquées ? N'y a-t-il pas un risque que les organisations situées aux extrêmes de l'échiquier politique ne fassent leur miel de la situation ?