C'est en ma qualité de président du groupe d'amitié France-République hellénique que je me joins aujourd'hui à mes collègues de la Commission des affaires étrangères.
J'ai assisté, il y a quelques semaines, à l'entretien entre le Premier ministre grec et le président de l'Assemblée nationale, et je suis surpris par la rapidité avec laquelle la situation a évolué depuis. M. Papandréou avait alors évoqué ses nombreux projets, rappelant notamment la priorité qu'il donnait à l'environnement. Et s'il avait mentionné certaines préoccupations, nous ne pouvions imaginer celles qui sont aujourd'hui les siennes.
Des efforts considérables sont demandés aux fonctionnaires grecs. Je crois même savoir que les ambassadeurs, vos homologues, subissent une diminution très forte de leur salaire. Comment acceptent-ils cette évolution ?
De même, comment la population vit-elle cette crise ? À en croire les images que nous recevons, les Grecs dont les salaires sont les moins élevés, qui semblent les premières victimes des mesures décidées par le Gouvernement, dénoncent vigoureusement les dysfonctionnements de la société et le manque de justice sociale.
Quelle est la situation du chômage en Grèce ? Observe-t-on une évolution positive en ce domaine ? Pensez-vous que les dirigeants du pays seront en mesure d'appliquer un programme que l'on peut, en l'espèce, qualifier sans discussion de plan de rigueur ?