Je soutiens également l'amendement de Bérengère Poletti. Le sujet de santé publique qu'il traite réunit tous les députés, quelle que soit leur appartenance politique.
L'IVG est toujours un échec et toujours une douleur. Il faut faire en sorte d'éviter d'en arriver à l'IVG. Les modes de contraception sont très variés, mais les femmes, et surtout les jeunes filles, se voient toujours proposer la même chose. Le lien n'est pas assez fait entre la protection de leur santé et la contraception.
Mes collègues ont posé avec raison le problème de la gynécologie médicale. Nous pourrions aussi réfléchir à une « universitarisation » de la profession de sage-femme.
Je souhaiterais également que l'on se penche sur le problème des disparités régionales. En PACA, par exemple, le taux d'IVG est de 20 pour 1 000 et il atteint, dans certaines régions, 40 pour 1 000, comme vient de le rappeler Mme Poletti. Ces chiffres sont très largement supérieurs à la moyenne nationale.
Par ailleurs, les médecins militants partent peu à peu à la retraite. Il est nécessaire que nous prenions cette question à bras-le-corps, afin d'améliorer la santé des jeunes filles et des femmes. C'est pourquoi je soutiens l'amendement de Mme Poletti.