À ce niveau, nous sommes en phase d'avertissement, la phase d'alerte se situe en aval. Nos bulletins donnent des informations sur l'aléa et les conséquences susceptibles d'être attendues en termes d'impact sur le littoral. Ces documents sont destinés aux préfectures et aux différents services concernés mais pas aux communes dont l'implication est requise en phase d'alerte. Ces mêmes destinataires publics – hors communes – reçoivent nos bulletins de suivi qui font une description de l'événement de son début puis au cours de son évolution et aboutissent à de premiers conseils de comportement. Dans ces bulletins de suivi, l'élévation temporaire du niveau de la mer se trouvait clairement indiquée.
Au-delà, Météo France se met à la disposition des préfets en qualité de soutien aux cellules de crise dans le cadre des centres d'opération zonal (COZ) d'une zone de défense vers lequel convergent les informations en provenance des départements et qui en transmettent la synthèse au niveau national c'est-à-dire au Centre opérationnel de gestion interministérielle de crise (COGIC).
En d'autres termes, une fois la vigilance « rouge » déclenchée, Météo France reste bien évidemment responsable des avertissements produits par ses soins mais n'intervient auprès des autorités responsables qu'au titre d'une aide à la décision.